EDITO - Modes de sylviculture : il faut de tout pour faire un monde

Privilégier le couvert continu (arbres aux âges et dimensions différents) à la futaie régulière (arbres aux âges et dimensions similaires) ? Inversement ? Classer les modes de gestion ?

Antoine d'Amécourt, président de Fransylva, nous rappelle que l'application universelle d'un mode unique de gestion des forêts est une utopie. La sylviculture doit, avant tout, être adaptée au profil de chaque forêt.

Fondée sur des cycles longs, la gestion forestière est aussi et souvent l'aboutissement de la réflexion de générations de sylviculteurs qui se sont succédés au service de la forêt.  

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DOSSIER - Bois industrie : pilier de la bioéconomie

Le bois industrie, ou bois de trituration, est une facette importante de l’économie forestière, permettant de valoriser un quart de la production ligneuse (petits bois ronds, bois d’éclaircie). 

Ce dossier de Forêts de France propose :
  
Un regard sur la place du bois industrie dans l’économie forestière : il permet de valoriser des bois d’éclaircie mais s’avère souvent peu rémunérateur dans un contexte de demande industrielle mondialisée.

Un état des lieux de l’innovation dans la jeune industrie du panneau : pour gagner en compétitivité, les industriels européens doivent miser sur la création de valeur ajoutée et sur l’innovation.

La découverte de nouveaux produits prometteurs pour les bois de trituration : développement d’une nouvelle recette remplaçant le sable du béton par des granulats bois. Ce “béton de bois” allonge la durée de vie permise au bois de trituration en l'intégrant à un système constructif.

Un état des lieux du secteur papetier et de ses transformations à venir : la filière papetière française, forte de 80 sites de production et de 10 000 collaborateurs cache des méthodes de production, des produits et débouchés très divers et innovants.

crédit photo : Sylvain Gaudin © CNPF

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PORTRAIT - Nicolas Bresch, jeune propriétaire passionné de sylviculture

Nicolas est un jeune forestier des Alpes-Maritimes. Autant passionné par la forêt que par les machines agricoles et forestières, Nicolas est devenu sylviculteur. 

Très jeune, Nicolas est devenu propriétaire d’une forêt. Il a souhaité investir dans l’achat de parcelles boisées afin de se constituer une unité de gestion significative. Le pin Sylvestre occupe 80 % de ses surfaces, le reste étant constitué de châtaigniers et de quelques chênes pubescents. Avec ses châtaigniers, il fabrique sa crème de marron artisanale.

Dans ce relief vallonné, Nicolas apporte son expertise et met en garde contre les gelées tardives du printemps : “Du méditérannéen au montagnard, nos climats d’une grande variété expliquent pourquoi 90 % de la flore française se trouvent représentés dans les Alpes-Maritimes.”

Propriétaire engagé, Nicolas participe à MEDforFUTUR, un programme de recherche sur l’adaptation des forêts méditerranéennes aux changements climatiques. 

C’est donc tout naturellement qu’il s’est tourné vers Fransylva : ”Le syndicat nous représente et défend nos droits. De plus, en devenant adhérent, nous bénéficions d’une assurance responsabilité civile”.


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