DOSSIER : PLACE AUX JEUNES - Faire naître la nouvelle génération "forêt"

Alors que les métiers de la forêt et du bois peinent parfois à attirer des jeunes, Fransylva a interrogé quatre jeunes pros qui ont trouvé leur place en forêt.

🌳 Samuel, bûcheron : après des études de cinéma, rien ne l’y prédestinait. Et pourtant, par hasard et en raison d’excellents souvenirs d’enfance de ballade en forêt, Samuel s’est lancé dans un brevet professionnel. La certitude de rejoindre une filière qui recrute a fini de le convaincre.

🌳 Achille, conducteur d’engins forestiers : avec des parents dirigeants d’une entreprise sylvicole, cette profession était pour lui une évidence. Heureux d’exercer un métier “d’extérieur” et surtout fier des responsabilités qui lui sont confiées, Achille pilote désormais des engins forestiers.

🌳 Éloïse, conductrice d’engins : même son de cloche pour cette jeune fille qui apprécie également les responsabilités confiées lorsqu’elle est aux manettes d’engins forestiers. Après avoir décroché deux diplômes en travaux forestiers, Éloïse l’assure : il y a aussi une place pour les femmes dans les métiers de la forêt !

🌳 Louis, commis de coupe : passionné par son métier qui consiste notamment à organiser et à suivre des chantiers de coupes, il a à cœur de combattre les idées reçues. Louis en est convaincu : il n’y a pas de saine gestion des forêts sans coupe d’arbres.

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EDITO - Jeunesse, préparez l'avenir, c'est aussi passer le relais

Le forestier entretient des arbres plantés par ses prédécesseurs et en plantent à son tour pour les générations futures.

Ce regard vers l’avenir et la jeunesse est d’autant plus essentiel à l'heure où :

Le réchauffement climatique menace nos forêts et oblige à les adapter pour les transmettre.

La filière de la forêt et du bois doit attirer de nouveaux talents vers ses métiers de passion et de terrain, adaptés à une génération toujours plus en quête de sens.

La forêt a aussi besoin d'innovations telles que l’intelligence artificielle, qu’il ne faut pas craindre mais plutôt chercher à intégrer, savamment.

La forêt, la nature et la ruralité ont plus que jamais besoin d’ambassadeurs et de protecteurs pour assurer leur avenir face à un futur incertain.

Pour toutes ces raisons, le dossier de Forêts de France est consacré à la jeunesse !

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PORTRAIT - Antoine de Roffignac, entre engagement et humilité

Passionné par les bois depuis son plus jeune âge, Antoine entretient la forêt de Louppy-sur-Loison, située entre Verdun et les Ardennes.

Il se mobilise avec Fransylva auprès des élus du département pour leur assurer une bonne connaissance des enjeux de terrain, en particulier pour ce qui concerne l’équilibre sylvo-cynégétique et l’agriculture.

Entre plantation d'essences nouvelles et diversification des essences, Antoine est comme tous les forestiers en première ligne face au changement climatique : 

💬 ”Le passé nous a appris que les plantations uniformes n’étaient pas une bonne solution et que la forêt devait être plantée en mélange. Il n’est pas bon de mettre tous ses œufs dans le même panier.” 

Et si Antoine ne devait retenir qu'un seul enseignement de cette longue expérience de forestier ? L’humilité. 

”Il faut réaliser que l’on ne maîtrise pas tout. On peut collecter des données sur le sol, l’ensoleillement, le ruissellement de l’eau... mais rien n’est jamais acquis et l’on peut avoir de bonnes surprises. C’est la part de mystère que nous réserve la forêt. Il faut comprendre que nous ne sommes que les maillons d’une chaîne, demeurer humbles face à la nature et apprendre des erreurs passées.”

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