Les chantiers d’exploitation des bois, du fait du passage répété des engins forestiers, représentent un risque de tassement des sols et d’orniérage des chemins.

Ce risque est d’autant plus important que les sols sont humides et de texture fine (limon, argile).

Or le tassement des sols réduit leur perméabilité (eau, air) et met en péril l’activité biologique qui s’y trouve (racines, mycélium, micro-organismes et faune du sol).

Améliorer sa desserte, choisir son entreprise d’exploitation

Le propriétaire forestier peut prévenir les risques grâce à l’implantation d’une desserte adaptée (place de dépôt, piste empierrée, cloisonnement d’exploitation…). En fonction des sols de sa forêt et du volume à sortir, il peut être plus ou moins sélectif sur le matériel d’abattage et de débardage.

🌳  Le guide Praticsol élaboré en 2017 par l’ONF et la Fédération nationale des entreprises du territoire (FNEDT) donne des explications sur les différentes machines et leur impact ainsi que des recommandations pour gérer les chantiers (réseau de cloisonnement optimal, choix du matériel, adaptation des produits et du nombre de passages, seuil d’alerte …). Un outil indispensable, surtout si vos sols sont sensibles !

Pour en savoir plus et télécharger le guide : www.onf.fr

Sécuriser l’exploitation dans le contrat

Le contrat de vente de bois sur pied doit sécuriser la transaction, aussi bien sur la marchandise que sur les conditions d’exploitation.

À consulter dans l’espace adhérent

Attention, la « remise en état » des chemins consiste souvent en un arasement des ornières, or ce type de réparation n’améliore pas la perméabilité du sol et l’eau de pluie va continuer à stagner. Mieux vaut exiger une intervention sur terrain sec ou ressuyé ou encore prévoir l’interruption du chantier selon les critères expliqués dans le guide Praticsol.