Fransylva Loire-Atlantique > La forêt en Loire-Atlantique

Zones humides

La Loire-Atlantique comporte énormément de zones humides et marais : la Brière au nord de Saint-Nazaire, les marais salants de Guérande, les marais de Couëron en aval de Nantes, ceux de Goulaine au sud-est et le marais Breton au sud-Ouest.
Au sud, le département compte l'un des plus grands lacs de France, le lac de Grand-lieu.

Climat

La Loire constitue un élément géographique majeur ; La Loire-Atlantique est sous climat de type tempéré océanique. Les hivers sont doux (5°C en moyenne) et les étés faiblement chauds (18°C en moyenne) avec une répartition des précipitations en général plus importante en hiver qu’en été (environ 850 mm/an) pouvant entrainer un déficit hydrique marqué.

Avec une altitude moyenne de seulement 34 mètres, la Loire-Atlantique est le département le plus plat de France ! Faisant partie du Massif Armoricain, la géologie du département est variée (schistes et grès primaires, faluns tertiaires). Le bassin houiller de Basse-Loire s'étend dans l'est du département.

NE Au nord-est de la Loire, on trouve le Bocage angevin, qui correspond approximativement aux Pays de Châteaubriant et d’Ancenis, et qui fait partie d’une région forestière nationale portant le même nom et qui s’étend également sur les départements de Maine-et-Loire et de la Mayenne. Il s’agit d’un ensemble de plateaux d’altitude voisine de 100 mètres : le point culminant du département est la colline de la Bretèche, près de Châteaubriant, haute de 116 mètres, située sur la commune de Fercé.  Le climat océanique et doux est favorable au chêne rouvre et pédonculé mais également au châtaignier et au saule.

NO Au nord-ouest du fleuve, le sillon de Bretagne, une suite de collines, traverse le département selon une direction nord-ouest/sud-est. Sur le Plateau boisé Nantais, dans le secteur de Nantes, le taux de boisement est le plus élevé du département. Cette région abrite également la plus grande surface forestière de Loire-Atlantique avec la forêt domaniale du Gâvre (4 500 ha).

O Du côté de St Nazaire, dans le Val de Loire, les forêts sont peu présentes.
Dans les Dunes Littorales, dans la zone du Croisic, les boisements plus importants sont quasiment exclusivement privés.

SO Au sud-ouest du fleuve, vers le pays de Retz, le paysage se caractérise plutôt par une succession de collines atteignant 30 mètres.
Au niveau de Saint-Philibert-de-Grand-Lieu, dans le Bocage Vendéen, les boisements sont constitués de chêne rouvre et pédonculé mais aussi de chêne rouge d’Amérique et de châtaigniers.
Les Marais littoraux dans le secteur de Machecoul n’abritent quasiment pas de forêts. Le polder est essentiellement consacré au maraîchage et aux prairies artificielles.

SE Dans les Mauges, non loin de Loroux-Bottereau, les forêts sont peu présentes.

La forêt ligérienne présente la caractéristique d’être très majoritairement privée :
90 % de forêts privées - 10 % de forêts publiques (75 % - 25 % à l’échelon national).

En Loire-Atlantique, un gros tiers des propriétés font moins de 4 ha, ce mouvement de morcellement se poursuit.

L’attachement affectif reste fort, devant les objectifs de production de bois, de constitution d’un patrimoine ou d’un territoire de chasse. Les propriétaires sont localisés à proximité de leur forêt. La gestion est assurée essentiellement par le propriétaire ou sa famille.

En Loire-Atlantique

La forêt privée, un BIENFAIT PUBLIC, un BIEN PRIVE…

La forêt est le 2ème plus grand puits de carbone de la planète, juste derrière les océans.

La capacité d'absorption de carbone annuelle des forêts françaises est estimée à 70 millions de tonnes équivalent CO2, soit une capacité de stockage de 15 % des émissions françaises de gaz à effet de serre.

Au prorata, les espaces boisés de Loire-Atlantique capteraient ainsi un peu moins de 250 mille tonnes de CO2.

Le carbone dans les forêts se trouve non seulement dans la biomasse vivante (plantes, feuilles, troncs, racines), mais aussi dans la biomasse morte au sol (litière, chicots, etc.) et dans le sol.

Chaque m3 de bois utilisé pour l'énergie offre le double avantage :
- D’économiser des émissions de carbone fossiles,
- Tout en permettant à la forêt de se renouveler et donc de stocker à nouveau du carbone.

Le bois, une fois coupé, continue de séquestrer du carbone. Le CO2 piégé pendant la croissance de l'arbre reste stocké pendant toute la durée d'utilisation des produits fabriqués à partir du bois. Une durée qui peut s'étendre sur plusieurs centaines d'années !

COUPER un arbre, c’est aussi FIXER le CO2, pour ensuite RENOUVELER ce cycle.

La SYLVICULTURE permet la rotation de ces cycles.
La SYLVICULTURE protège les sols de l’érosion.
La FORET PRIVEE est… PRIVEE, BIENFAIT PUBLIC… et non BIEN PUBLIC.

Les forêts de plus de 25 ha, soumises à plans simples de gestion agréés, assurent l’essentiel de la production de bois. Pour le reste, le renouvellement des peuplements reste faible. La plupart des coupes sont laissées en regénération naturelle, méthode qui ne fournira pas toujours des peuplements productifs et adaptés aux changements climatiques (source Agreste Pays de la Loire 2019) alors que la demande ne fait que croître à l’échelon régional.